Les labels
Dans ma démarche de réduction des déchets, j’ai souhaité aller plus loin que juste remplacer un produit jetable après un seul usage par un produit durable dans le temps. C’est pourquoi j’ai choisi d’utiliser des matières premières avec un impact le plus faible possible sur l’environnement.
Vous trouverez dans la description des produits, l’origine des matières premières (le lieu de fabrication lorsqu’il est connu) ainsi que les différents labels.
Voici les labels et certifications que vous pouvez rencontrer :
- Oeko Tex : le contrôle s’effectue sur le produit fini (et éventuellement sur les matières premières), qui ne doit pas contenir de substances nocives pour le consommateur. Il existe plusieurs classes (ex : article pour bébé ou prêt à porter), avec des exigences différentes. Il y a aussi différents labels, c’est la Standard 100 Oeko Tex qui nous intéresse ici. Pour en savoir plus, vous pouvez consulter la brochure éditée par Oeko Tex.
- Bio : les pesticides et les insecticides sont interdits dans la culture de la fibre (du coton ici). Outre les avantages de ne pas polluer la terre agricole et de ne pas nuire à la santé des exploitants, la culture bio du coton nécessite 91% d’eau en moins que la culture conventionnelle ! Quand on sait qu’il faut 2700 l d’eau pour produire un t-shirt « conventionnel », ça donne à réfléchir !
- GOTS : ce label est le plus complet, non seulement les pesticides et les insecticides sont interdits dans la culture de la fibre, mais aussi tout au long de la transformation jusqu’au produit fini. Ce label regroupe la culture bio du label Bio (vous l’aurez deviné!) et l’absence de substances toxiques sur le produit fini du label Oeko Tex, mais il rajoute la dimension sociale avec la prise en compte de l’humain (rémunération et conditions de travail des travailleurs). Et ce dernier point me parait au moins aussi important que les autres. Ainsi, je favorise ce label plutôt que le Bio simple. Pour plus d’information, vous pouvez consulter Ecocert -certification GOTS.
- Contact alimentaire : Les constituants ne doivent pas se transférer aux denrées alimentaires (en tout cas pas dans une quantité susceptible de présenter un risque pour la santé humaine). Les tissus utilisés pour faire des sacs à vrac doivent avoir été testés. Pour plus d’info (accrochez vous, ce n’est pas très digeste !) : https://www.contactalimentaire.fr/fr/normes-referentiels-contact-alimentaire
Pour comparer les 3 premiers, je vous propose de consulter le récapitulatif très clair du site Domotex.